Baluchon rudimentaire

Mes bagages pour un an de voyage au Japon


Le départ pour le Japon approche à grands pas, et il est temps de finaliser les préparatifs ! Après avoir réglé toutes les formalités administratives, une question essentielle demeure : quels bagages vais-je choisir pour un an de voyage au Japon ?

C’est loin d’être une chose aisée, car cette décision aura de lourdes conséquences sur l’ensemble de mon périple. En effet le volume d’affaires que je vais prendre avec moi va influencer directement mon niveau confort sur place, mais aussi, de par l’encombrement, ma capacité à me déplacer facilement d’un endroit à un autre.

Au final il m’a fallu faire un choix fondamental : devrais-je privilégier un bagage volumineux, associé au luxe de pouvoir emmener beaucoup plus de choses, pour maximiser mon confort ? Ou au contraire privilégier la praticité d’un petit volume, quitte à devoir renoncer à certains objets…

Pour répondre à cette question, il faut revenir aux bases du projet :

Je vais traverser le Japon du Sud au Nord pendant 12 mois.

Dit comme ça, finalement, ça parait simple ! 

Pour affiner un peu : je souhaite m’immerger le plus possible dans la culture locale ; et tenter de sortir des sentiers battus en explorant la campagne japonaise lors de diverses missions de volontariat. Travail à la ferme, dans des restaurants, dans des temples, dans des auberges… Je compte sur ces expériences pour faire des rencontres, enrichir mes connaissances et partager ce que j’ai découvert.

D’un point de vue pratique cela signifie donc que je vais beaucoup me déplacer : d’île en île, de fermes en fermes, en bateau, en train, en bus… Mais aussi que je vais poser mes bagages dans certains lieux pour une durée plus longue par moment !

Ce que je souhaite absolument éviter :

Lorsque j’ai réalisé que j’allais multiplier les sauts de puces, il était pour moi inenvisageable que je m’encombre d’une énorme valise à roulettes. Cette dernière m’aurait embarrassée dans les transports et lors de mes déplacements en général. Déjà que je trouve cela difficilement supportable pour un trajet de 30min en métro, je n’envisageait pas de me la coltiner pendant 1 an.

Une fois qu’on a dit cela, la solution « backpacker » se présente naturellement. D’ailleurs c’est comme cela que mes différents proches imaginaient mes bagages pour un an de voyage au Japon : avec un gros sac sur le dos ! Sauf que ça ne m’emballe pas non plus… Voici ma plaidoirie en trois points :

  • La première est qu’un grand sac type « sac de randonnée » ne permet pas de bien organiser ses affaires. Tout est compressé, en boule, dans les différentes poches, et on passe toujours beaucoup de temps à faire et à défaire le sac. Sans compter qu’il est difficile de le verrouiller, pour en protéger le contenu si je dois le laisser dans les endroits où il y a du passage (une auberge de jeunesse par exemple).
  • Ensuite, je trouve que cette solution manque de flexibilité. Elle convient mieux, à mon sens, aux voyageurs entièrement nomades, ceux qui ne s’installent jamais très longtemps au même endroit. Dans le cadre de mon projet, si je me contente d’un gros sac de randonnée, je serai coincé lorsque je voudrai partir pour une simple excursion d’une journée, avec seulement quelques affaires. Bien sûr, je pourrais ajouter un petit sac à dos, à porter sur le ventre lors des grands déplacements… Mais cela revient à s’encombrer davantage, annulant ainsi tout l’avantage de cette option.
  • Enfin, je ne suis pas très fan de l’image un peu « cliché » du backpacker baroudeur européen partant en voyage, souvent associée à ce type de bagages. Autant se balader avec un panneau « touriste » autour du cou. Je sais, c’est subjectif. Et puis, soyons honnête, sac de rando ou pas, les japonais sauront reconnaître mes ascendances… mais ça me gène tout de même d’être catalogué instantanément quand je suis en voyage. Question de principe disons.

Mes bagages pour un an de voyage :

Finalement, quels bagages vais-je emmener pour un an de voyage au Japon ? Et bien je vais tenter un compromis :

Mon sac et ma valise, de part et d'autre de mes jambes, parfait pour un an de voyage
Je pars au Japon comme je pars en weekend !

Je pense qu’avec ce dispositif hybride, j’aurai une bonne mobilité, grâce à l’encombrement minimal de ces bagages. De plus, cela me permettra une plus grande praticité pour m’installer sereinement quelque part pendant plusieurs semaines. Je pourrai également explorer les environs facilement, tout en restant discret avec un petit sac à dos. Ainsi, ce système combine légèreté et flexibilité, parfait pour mes besoins de voyage.

Ma valise est une petite valise format cabine de la marque Horizn Studio. Elle mesure 55x40x20cm, et pèse environ 3kg à vide. Elle comporte deux compartiments pourvus d’un filet.

Ma valise cabine verte m'accompagnera pour un an au Japon
Ma fidèle valise, d’un vert plus sombre que la plus sombre des forêts

J’ai acheté cette valise début 2023, et j’en suis très satisfait jusqu’à maintenant. Elle m’a accompagnée dans mes récents voyages ( Grèce, Sud de la France), mais aussi lors de mes weekends à droite et à gauche. Elle est solide, bien construite, et comporte une serrure à code. L’ingénierie est allemande, et les roues sont japonaises (un signe prémonitoire ?). Bon elle n’était clairement pas donnée, mais au moins elle est garantie à vie, même si j’espère que je n’aurai pas à faire jouer cette garantie sur l’archipel !

Mon sac à dos est bien connu des amateurs de sacs (si si, ils existent !). Il s’agit du Goruck GR1.
Ce sac est fabriqué aux États-Unis et il est lui aussi garanti à vie. Il est d’une construction extrêmement solide et comporte plusieurs rangements bien pensés. Par exemple, il possède une poche dorsale pratique pour ranger un ordinateur. De plus, sa particularité est de s’ouvrir entièrement à 180°, comme une coquille Saint-Jacques.
C’est particulièrement pratique pour organiser son contenu. Ce sac est un véritable coup de cœur ! Depuis son achat en 2019, il m’accompagne au quotidien et il n’a pas bronché.

Déroule pour un fun fact à propos de ce sac

La marque Goruck utilise une stratégie marketing intéressante pour véhiculer l’idée que ses sacs sont solides : elle organise fréquemment des événements, les rucking, où des centaines de personnes se rassemblent pour pratiquer une activité sportive munies de leurs sac à dos. Ces derniers sont lestés d’une plaque de plomb pour les alourdir, et les participants se livrent à une série de défis tels que la course, le parcours du combattant, l’escalade,… Le but étant de prouver que le sac résiste aux conditions les plus extrêmes !

Quid des souvenirs achetés sur place ?
Je suis parti du principe que je n’aurai pas la place de les stocker et de les transporter pendant le voyage , et je pense donc les expédier en France au fur et à mesure.

Pour finir, je souhaitais vous parler d’une spécificité propre au Japon, qui concerne justement les valises. Il s’agit du Takkyubin (prononcer Ta-kiu-bine).

Le Takkyubin est un service unique au Japon, qui permet d’expédier facilement des biens à travers tout le pays. En effet, tous types de colis peuvent être envoyés, (meubles, valises ou simples plis) avec une livraison assurée dès le lendemain. De plus, la réception peut se faire dans un konbini, ouvert 24h/24.

Par ailleurs, le service est réputé pour sa fiabilité & le soin apporté aux envois. C’est pourquoi il est extrêmement populaire. Les Japonais y ont souvent recours pour expédier leurs valises directement sur leurs lieux de vacances, leur permettant ainsi de voyager les mains libres. En conséquence, les emplacements pour bagages dans des transports comme le Shinkansen sont souvent réduits, car beaucoup préfèrent cette solution.

En somme, le Takkyubin offre la liberté de voyager sans bagage, en toute sécurité et à moindre coût. Pas mal non ? Personnellement, je n’hésiterai pas à l’essayer si l’occasion se présente, ou simplement par curiosité !

Pour conclure, fermons cette parenthèse et revenons à nos bagages : vous vous demandez peut-être quels vêtements et objets j’ai finalement sélectionnés pour un an de voyage au Japon ? Pour cela je vous invite à consulter le prochain article, qui ne manquera pas de paraître prochainement. Teasing teasing !

Merci d’avoir lu ce premier article, vivement le prochain !

またね !

Antoine