Ce que j’ai mis dans mes bagages pour mon voyage au Japon
Après une mûre réflexion, j’ai finalement sélectionné mes bagages pour un an au Japon, autrement dit, les contenants. Désormais il reste le point le plus important, c’est-à-dire le contenu. Découvrez ce que j’ai mis dans mes bagages pour mon voyage au Japon !
Tout d’abord revenons rapidement sur les heureux élus, j’ai nommé ma valise cabine et mon sac à dos. En termes de volume, cela représente environ 57L, séparés respectivement en 36L pour la première, et 21L pour le second. Par rapport à un sac à dos de randonnée ou une grosse valise format « soute » c’est donc assez faible. Cette solution comporte donc une énorme contrepartie : je n’ai pas beaucoup de marge d’erreur et je vais devoir choisir consciencieusement mes affaires.
État d’esprit et bagages pour un voyage au Japon
Fort heureusement j’ai un peu d’expérience en la matière, grâce à toutes mes réflexions ces dernières années autour de la randonnée ultra-légère.
La règle n°1 à respecter quand on veut rationaliser ses affaires et son matériel nous vient des États-unis, pays des grandes traversées : Don’t pack your fears.
En bon français :
« Ne mets pas tes peurs dans ton sac »
Auteur : Probablement un type souffrant de problèmes de dos
Cela signifie que nous sommes souvent enclins à prendre des vêtements ou des objets « au cas où ». Et c’est comme ça qu’on se retrouve à partir avec 3 pulls, 2 paires de chaussures et un aspirateur à venin pour un simple bivouac. Bon, j’exagère, mais vous avez compris l’idée.
Pour combattre cette petite voix qui nous pousse à prendre ce pantalon en plus, parce que « allez, il n’est pas si lourd… », il faut se demander dans quelle situation précise l’objet sera nécessaire. Et pour allez encore plus loin, le mieux est encore de privilégier les objets qui peuvent servir pour plusieurs choses à la fois. Exemple : Plutôt que de prendre un pantalon épais pour l’hiver, je prends un collant en mérinos, qui peut à la fois me servir de sous-couche thermique sous mon pantalon 4 saisons, mais aussi de pyjama lors des nuits fraiches.
Sans plus de suspense, voici les grandes catégories de choses que j’emmène avec moi :
1. Des vêtements adaptés à toutes les conditions
C’est probablement la catégorie la plus importante car c’est ce qui va déterminer mon niveau de confort lors de ma vie quotidienne au Japon. La difficulté, c’est que ces vêtements devront répondre à des conditions très variées : chaleur, humidité, froid, travail salissant, visites urbaines plus habillées, confort, sécurité,…
Voici donc comment j’ai organisé ma garde robe :
Vêtements de travail et d’extérieur :
2 pantalons robustes
3-4 t-shirts résistants
1 chemise à manches longues
1 imperméable
1 paire de baskets de randonnée
1 maillot de bain
A mi-chemin entre look chasseur et bûcheron, je ne laisserai pas indifférent les grand-mères locales
Pour ces vêtements, la robustesse était le critère le plus important pour moi. Les t-shirt sont issus du rayon ‘chasse’ de Décathlon. Je me suis dit que si ils étaient conçus pour résister aux ronces dans les sous-bois, ils résisteront quelques temps à un travail à la ferme. Cela dit je vous invite à prendre les paris dès maintenant sur le nombre de trous qu’ils comporteront dans un an.
Mention spéciale pour la chemise à manches longues, donnée par ma grand-mère, et achetée en francs à l’époque, pour mon grand père et son travail dans le jardin. Mamie, Papy, je promets d’y faire (un peu) attention !
Vêtements urbains :
2 pantalons quatre saisons
4 t-shirts & 1 chemise décontractée
1 veste légère (pour les soirées fraîches)
1 veste plus habillée (qui peut se superposer)
1 paire de chaussures de ville confortables
Pas grand chose à préciser ici, j’ai choisi mes vêtements favoris dans mon placard… D’ailleurs, il est communément admis que la loi de Pareto, aussi appelée loi du 20/80 s’applique à notre garde robe. Cela signifie que 80% du temps, nous ne portons que 20% de nos vêtements. Alors hop, c’est l’heure de faire le tri !
Sous-vêtements et chaussettes :
Environ une semaine de sous-vêtements et de chaussettes
Cette quantité représente pour moi le bon compromis entre la place dans la valise, et la fréquence des lessives. En théorie, il y aura des machines à laver dans mes différents lieux de séjour…
Vêtements d’hiver :
Doudoune
Sous pull Thermique
Collants en laine mérinos
Polaire
1 bonnet et 1 tour de cou
Avec ça je n’ai jamais eu froid, même au dessus de 3000 mètres.
Cette catégorie était particulièrement pratique à rassembler, puisque c’est exactement ce que j’emmène en randonnées légère dans les montages. La combinaison polaire/doudoune est très versatile, et le sous pull thermique me sert de pyjama lors des nuits froides. Ce dernier provient de la gamme Heattech de Uniqlo, et pour le moment j’en suis très content.
Déroule pour en savoir plus sur l’art de la doudoune
Lors de mes recherches ces dernières années pour préparer mes randonnées légères, je suis tombé sur un forum regroupant une communauté de passionnés de matériel. J’ai alors découvert que la doudoune était un des vêtement le plus sujet à discussion dans ce milieu : poids, gonflant, matière naturelle ou synthétique, prix… Chacun défend ses opinions avec ferveur ! J’ai même découvert un classement collaboratif de toutes les doudounes actuellement commercialisées dans le monde, notées et commentées sur les différents critères. Et à ma grande surprise, la doudoune Décathlon figure dans la partie très haute du classement. En effet, elle semble posséder un rapport gonflant/poids/prix imbattable. Ça vous surprend ?
Vêtements de pluie :
1 imperméable jaune vif
1 parapluie compact
Le Japon est un pays où la pluviométrie peut être très importante en fonction des saisons. D’ailleurs dans ce pays très sûr, le parapluie est l’objet le plus volé !
2. Des produits d’hygiène et de santé, ça suffit l’image du français qui pue
Pour les produits d’hygiène, j’emmène surtout ce que j’aurai du mal à trouver sur place, ou les choses dont je vais avoir besoin tout de suite en arrivant :
Trousse de toilette compacte (brosse à dents, déodorant, etc…)
Crème solaire : hyper important pour le travail à l’extérieur !
Serviette de voyage microfibre
Trousse de toilette sommaire, mais l’essentiel y est !
Globalement, tous les produits d’hygiène sont faciles à trouver dans les magasins au Japon. Le seul produit avec lequel les étrangers rencontrent des difficultés est le déodorant, savez vous pourquoi ?
Pourquoi les déodorants japonais sont nuls ? L’odeur de la transpiration est en fait grandement déterminée par nos gènes. Il s’avère que 80 à 95% de la population de l’Asie de L’Est présente une mutation du gène ABCC11.
Les cellules responsables de la transpiration fonctionnent différemment chez les personnes présentant cette mutation. De manière simplifiée, leur sueur comporte moins de lipides, et sent moins mauvais. Par conséquent, les déodorants japonais sont conçus pour être beaucoup moins puissants qu’en Europe.
Fun fact : cette mutation entraine aussi une différence au niveau de la cire d’oreille. Le cerumen des populations porteuse du gène mutée forme des paillettes sèches au lieu de la cire à laquelle nous sommes habitués en Europe. C’est pour cela que les asiatiques se curent fréquemment les oreilles avec leurs doigts, puis soufflent dessus pour en disperser leur contenu. Dégueu, mais interessant non ?
3. L’électronique, pour rester connecté
En termes d’encombrement ça reste raisonnable, notamment grâce au chargeur qui fonctionne sur l’ensemble de mes appareils (merci les normes USB-C)
Ces objets me serviront surtout à rester en contact avec mes proches, mais aussi à pouvoir documenter le voyage (pour ce blog notamment). Ils représentent une partie non négligeable du poids total de mes affaires.
Un appareil photo et quelques objectifs
Un ordinateur portable
Un casque audio
Un adaptateur de prises de courant (le japon utilise des prises et une tension différente)
Une batterie externe, en cas de galère si je m’échoue sur une île déserte
Mon téléphone portable : ce dernier comporte un emplacement pour une deuxième carte SIM, que j’achèterai sur place
Un lampe frontale, pour les sournoiseries nocturnes
4. Les documents importants au Japon
Pas la partie la plus passionnante, mais peut être la plus stratégique :
Mon passeport (avec le visa à l’intérieur)
Mes moyens de paiement
Des copies imprimées et numériques de mes documents importants (billets d’avion, permis de conduire traduit, assurance santé, etc…
Au cas où vous vous posiez la question, le permis de conduire français est valable au Japon uniquement s’il a été traduit par un organisme japonais agréé. Une petite démarche que j’aurai à faire une fois sur place.
5. Les objets divers pour mon voyage au Japon
Même s’ils sont loins d’êtres obligatoires, j’ai tout de même choisi d’emporter ces quelques objets avec moi pour un peu plus de confort. Après tout, ils ont un faible encombrement, ce serait presque dommage de s’en priver
Objets non essentiels mais appréciables. Nota bene : je renverrai le masque et le tuba en France après avoir quitte le préfecture d’Okinawa.
Liseuse : elle ne date pas d’hier, mais elle fonctionne encore très bien. Je me dis que j’aurai peut-être envie de lire un peu en français de temps en temps
Un masque et un tuba, pour profiter des fonds marins à Okinawa
Et voilà, la liste est complète ! La bonne nouvelle est que tout semble rentrer dans mes bagages, incroyable non ? Il ne me reste plus qu’à soumettre cette liste à l’épreuve du voyage, et à ne rien perdre/abimer sur place. Fort heureusement, le Japon étant un pays très consumériste, je n’aurai aucun mal à acheter des affaires manquantes en cas de besoin.
Merci d’avoir lu cet article, et à bientôt pour le prochain, qui sera probablement écrit directement sur l’archipel !